Chroniques

Citation :

Nous vivons un âge troublé, fait de de batailles et de morts. Dans la fureur des flammes et de la destruction de forgent les légendes de ce temps, narrant les faits d'armes de héros intrépides.

L'époque est pour autant civilisée. De tous les confins de l'espace parviennent les présages de la guerre. Les empires naissants mettent tout en œuvre pour parer à toute attaque, ou se ranger du côté du chaos.

C'est dans cet ambiance lugubre et terne que le jeune Urial émerge...

Une myriade de vaisseaux de guerre dansait dans les âpres bourrasques qui soufflait depuis la mer, si bien que les équipages Druchii rentraient la tête dans les épaules maudissant les le sort tout en poursuivant leur besogne. Les capitaines rugissaient leur ordres entre deux rafales et faisaient claquer leurs fouets de cuir. Les esclaves
peinaient sous le poids des caisses, des paniers et des chariots de minerais, titubaient sur les passerelles pour aller décharger leur fardeau de la soute noire des navires de combat. Les quais de Clar Karond, la Cité des Vaisseaux , étaient aussi animés qu'une ruche : Les corsaires s'apprêtaient à reprendre le large.

Urial était tassé sur sa selle les mains posés sur le haut pommeau. Il serrait les dents pour lutter contre le martèlement abominable qui lui vrillait le crâne. Les rênes pendaient mortellement entre ses doigts et il laissait son cheval suivre les vaisseaux d'escorte, longues voitures flottant à quelques centimètres du sol. Les hauts dignitaires étaient les seuls à posséder un cheval et étaient les uniques personnes du vieux monde à pouvoir en chevaucher un. L'intérieur de sa bouche lui donnait l’impression d'être tapissé de vieux cuir, il se sentait comme si on lui avait retiré les os en passant par les oreilles, qu'on les avaient réduits à l'état d'échardes effilés, puis qu'on les avaient remis en place par le même chemin. Le moindre son était un coup de dague dans les yeux. Alors que son escorte se frayait un chemin à travers les docks, il luttait pour conserver le contenu de son estomac, et à tout les dieux qu'il ne toucherai plus la moindre goute de vin pour le restant de sa misérable vie.

c'est pas mal hâte de voir la suite :D

Tu connais déjà :p C'est mon RP Ogame